T05 - (2004) Le site de La Hersonnais à Pléchâtel (Ille-et-Vilaine) : un ensemble de bâtiments collectifs du Néolithique final - J.-Y. TINEVEZ  dir.

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T05 - (2004) Le site de La Hersonnais à Pléchâtel (Ille-et-Vilaine) : un ensemble de bâtiments collectifs du Néolithique final - J.-Y. TINEVEZ dir.

Description :
2004, T5 - Sous la direction de J.-Y. TINEVEZ - Le site de La Hersonnais à Pléchâtel (Ille-et-Vilaine) : un ensemble de bâtiments collectifs du Néolithique final ? 172 pages.

L'étude extensive du site de La Hersonnais à Pléchâtel en Bretagne, découvert par prospection aérienne en 1989, a été menée entre 1991 et 1999 sur une emprise de 4 hectares. Elle a révélé un ensemble archéologique exceptionnel par ses dimensions et son état de conservation. Plus de 500 structures de fondations d'édifices en bois ont été mises au jour appartenant à quatre ensembles architecturaux distincts. Chaque unité est centrée sur une longue maison à fonction collective. L'élément majeur du site est présenté par l'édifice préhistorique à ossature en bois, le plus long et le plus vaste actuellement connu avec ses 104 m de longueur et une surface utile au sol de plus de 1400 m2. Deux des quatre maisons sont dotées d'une aile latérale presque perpendiculaire au bâtiment principal et trois d'entre elles sont entourées d'une enceinte palissadée munie à l'est d'une entrée principale à caractère monumental. Ces particularités architecturales communes aux quatre édifices sont l'oeuvre d'une population néolithique aux liens culturels forts. Cependant, le recouvrement de certains bâtiments entre eux indique une occupation du site en deux phases séparées par une période d'abandon. Ces éléments sont confirmés par le matériel archéologique prélevé qui s'intègre dans les cultures matérielles du néolithique final armoricain. grâce à la présence de nombreux fragments de bois calcinés, la datation de ces bâtiments dans la première moitié du 3e millénaire a pu être obtenue par le radio carbone puis précisée par la dendrochronologie à l'orée des 28e et 27e siècles. l'étude des charbons de bois est également riche en données sur l'évolution paléoenvironnementale et notamment sur l'ouverture progressive du milieu forestier entre les deux phases d'occupation du site. L'aspect spectaculaire très structuré de ces édifices, sans être de véritables fortifications, participe au caractère ostentatoire de chaque unité, signe d'une organisation sociale développée par une population néolithique nombreuse et adaptée à son environnement.

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