Old excavations, new data: the use of archives in current archaeological research projects Actualités La préhistoire en Touraine / Jean-Claude Marquet (2021)

Journée d'études "Profession : archéologue ?"
 

Congrès, colloques, réunions

 

jeudi 2 décembre 2021
Roubaix - Archives nationales du monde du travail

 

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Voir le programme détaillé et fiche d'inscription   202112_roubaix_profession_archeologue_affiche

 

 

La professionnalisation de l’archéologie, qui s’est accélérée à partir des années 1970, a connu sa consécration en France avec la loi de 2001 sur l’archéologie préventive.

 

L’archéologie est donc un métier à la fois ancien, puisque sa pratique compte déjà plus de trois siècles, et très récent puisque sa dernière structuration, en France, remonte à une vingtaine d’années.

 

L’archéologie, ça sert d’abord à faire des fouilles
Bien que cette profession soit considérée avec intérêt par le grand public, elle n’a jusqu’à présent fait l’objet que de peu d’études sous l’angle sociologique, tout au moins en France. Il y a là un paradoxe qui laisse la place à une vision fantasmée, véhiculée par les productions de fiction et même, dans une certaine mesure, par la diffusion de documentaires.
La constitution d’une « chaîne opératoire de l’archéologie préventive », la spécialisation des tâches, la diversité des emplois et des employeurs, ainsi que l’émergence récente d’un secteur privé de l’archéologie au côté d’un pôle public, ne contribuent pas à clarifier le statut de l’archéologue.

 

Qu’est-ce qu’un archéologue ?
L’appellation d’archéologue n’est pas réglementée. Le vocabulaire courant connaît même des archéologues amateurs, ce qui pourrait passer pour un oxymore dans d’autres professions. En France, le terme d’archéologue n’apparaît pas officiellement dans l’intitulé des postes chez la plupart des employeurs institutionnels.
Pourtant, la plupart des archéologues se reconnaissent dans une communauté, forgée par une formation analogue, des pratiques communes, des rencontres régulières et des collaborations plus ou moins formelles. Ce fait est d’autant plus remarquable que la définition même de l’archéologie est loin de faire l’unanimité.
Dans ce milieu, considéré naguère comme académique, l’irruption des luttes syndicales au cours des années 1980 et 1990, puis des interpellations féministes beaucoup plus récemment, montrent une volonté de s’inscrire dans la société et dans la temporalité, quitte à briser le confortable cocon du microcosme consensuel.

Plutôt qu’à une approche méthodologique de l’histoire de la discipline, nous proposons donc de s’intéresser aux acteurs de l’archéologie eux-mêmes et à leur pratique quotidienne, en nous interrogeant en particulier sur l’existence d’une culture de métier en archéologie.

 

La journée d’études sera l’occasion de confronter différentes approches (archéologie, sociologie, syndicalisme, ethnologie, épistémologie).

 

Thèmes suggérés :
- Qu’est-ce qu’un archéologue ? : droit et archéologie, cadre d’emploi, fonction et institutions…
- Évolution de la représentation de l’archéologue dans la fiction : littérature, cinéma, publicité et jeux vidéo…
- Devenir archéologue, hier et aujourd’hui : vocation, formations, recrutement social…
- La vie de chantier : l’héritage de l’archéologie bénévole, l’hygiène et la sécurité, le nomadisme, les rites…
- Documenter les pratiques professionnelles : photos d’ambiance, carnets de fouilles, témoignages…
- La république de l’archéologie : traditions libertaires vs hiérarchisation, collaborations interinstitutionnelles et interdisciplinaires…
- La place des femmes en archéologie, hier et aujourd’hui
- Les luttes sociales et politiques en archéologie : causes défendues, modalités d’action…

 

Télécharger l'annonce détaillée ci-dessous

Voir aussi

 

Les personnes intéressées sont invitées à proposer leur titre de communication, accompagné d’un bref résumé, avant le 3 mai 2021, à l’une des adresses électroniques suivantes :

Luc Vallin

luc.vallin@culture.gouv.fr

Thomas Byhet
thomas.byhet@culture.gouv.fr

 

 

 

 

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