Congrès, colloques, réunions
9-11 mai 2019
Marseille - Musée des civilisations européennes et méditerranéennes (MUCEM)
Propositions de thématiques
- Virtuel, virtualisation, potentiel, réel, projets non aboutis… Des concepts à définir en fonction des disciplines, de l’espace et du temps
- Mondes réels et mondes virtuels : représentation, imagination, fantasme
- Mythes et mythologie, « faits religieux », divinités, personnages et actions légendaires
- Le virtuel au service du chercheur et du rapprochement entre science et société
- Communiquer, informer, échanger, se rencontrer, commercer
- Les pratiques artistiques et culturelles
Dans le cadre de la thématique "Le virtuel au service du chercheur et du rapprochement entre science et société", la section Préhistoire et protohistoire du CTHS propose un sous-thème intitulé : Les sciences archéologiques à l'ère du virtuel : les sites, les hommes et leurs milieux
La place occupée par le virtuel dans l'étude du passé est de plus en plus importante. La révolution numérique a bouleversé les sciences archéologiques. Les modèles numériques de terrain (lasergrammétrie, photogrammétrie, SIG ...) sont devenus aussi bien des outils incontournables d'exploration et d'étude de l'objet archéologique dans son contexte, que des moyens de valoriser des biens patrimoniaux devenus inaccessibles notamment pour des raisons de conservation. Dans le champ de la Préhistoire, l’étude des grottes ornées (Lascaux, Chauvet, Cosquer, Altamira, etc.), leur conservation et leur valorisation, ne se conçoivent plus aujourd'hui sans l’aide du virtuel. Ces méthodes numériques ouvrent au chercheur et au public, la possibilité unique de visualiser le passé par la modélisation de l’état d’origine de sites, de sépultures, d’objets archéologiques... En analysant les images numériques des sites, des mobiliers, des restes ou des fossiles animaux ou humains … et non les originaux eux-mêmes, ces virtualisations d’un réel archéologique offrent la possibilité de reprendre et d’améliorer sans contrainte les études (fouille virtuelle, analyse de structures internes/cachées, modélisation de processus biologiques/mécaniques, restauration, reconstitution…) tout en participant à la préservation des objets. Elles favorisent la constitution de conservatoires virtuels de tous objets d’étude archéologique, sans les limites habituelles d’espace, de dispersion, d’accessibilité, de coût. Comme pour les autres domaines, face à l’obsolescence des méthodes et des supports numériques, l’archéologue peut s’interroger sur la pérennité de ses données sur le long terme.
Enfin, l'importance prise par le virtuel doit aussi nous interroger sur les apports et les limites des nouvelles technologies numériques, dans des domaines comme ceux de l’anthropologie biologique, de l’art mobilier ou pariétal, de l’archéologie pré-protohistorique virtuelle non invasive, etc.
La section Préhistoire et protohistoire vous invite à soumettre vos propositions de communications au CTHS
La date limite de réception des propositions de communications est le 15 décembre 2018
@cths_Paris