Séminaire, conférence
du 31 janvier 2018 au 4 avril 2018
Paris - INHA
On trouve souvent l’expression « de Lascaux à nos jours » à l’amorce de textes sur les artistes et l’art contemporain ; serait-ce donc que la pré-histoire n’existe plus au temps de l’après histoire ? La préhistoire selon notre hypothèse a été inventée par l’époque contemporaine non par hasard mais par besoin : et si nous suivons cette piste fertile, la préhistoire et son art seraient pour nous ce qu’était l’art grec et romain pour la Renaissance. Si tel est le cas, quel est le lien, le noeud, non d’influence, mais de croisements fertiles entre l’art des origines et l’art d’aujourd’hui ? Loin d’être peut-être un rapport direct par une dimension d’emprunt iconique, on fera ici le pari d’un passage souterrain entre l’art contemporain et la préhistoire, par des mécanismes que nous étudierons au travers d’une pragmatique des oeuvres, vécues alors comme autant d‘« interprétants ».
Le séminaire fera dialoguer artistes concernés par l’art préhistorique et préhistoriens avec des tiers (historien de l’art, cinéaste, ‘inventeur’ d’art pariétal paléolithique, philosophe, etc.) pour faire naître de multiples interprétations comme autant de passages souterrains entre art préhistorique et art contemporain.
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