Le Néolithique taillé à coups de haches : approches pétrographiques, technologiques et fonctionnelles d’un outil emblématique A noter / Autour de la Préhistoire Archéologue responsable du Pôle d'archéologie préventive

Soutenance de thèse

 

vendredi 24 novembre 2017 à 14h30
Université de Liège

 

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Jury
Marcel Otte - Professeur émérite à l’ULg (Liège)
Pierre Noiret - Chargé de cours à l’ULg (Liège)
Marylène Patou-Mathis - Directrice de recherche CNRS/MNHN (Paris)
Stéphane Péan - Maître de conférences au MNHN (Paris)
Mietje Germonpré – Chercheuse, DO « Terre et Histoire de la Vie » à l’IRSNB (Bruxelles)
Damien Flas - Attaché de recherche à l’ULg (Liège)

 

Résumé

Les groupes d’Hommes anatomiquement modernes se sont implantés au sein d’une majeure partie du continent européen durant le Paléolithique supérieur. Au cours du Pléniglaciaire supérieur (26 000 à 10 000 BP), d’importantes variations climatiques vont influer sur la gestion des territoires et les modalités d’adaptation des groupes humains. La culture gravettienne s’est développée entre environ 30 000 et 21 000 BP. Alors qu’en Europe occidentale succèderont les traditions originales solutréennes puis la culture magdalénienne, une partie de l’Europe centrale, méditerranéenne et orientale connaissent une continuité de certains de ces caractères à travers les groupes épigravettiens qui persisteront jusqu’à la fin du Pléistocène (12 000-10 000 BP). Au sein de la grande plaine d’Europe orientale, ces deux grands complexes techno-culturels sont caractérisés par de nombreux faciès, dont la compréhension est encore parcellaire. Les relations économiques et culturelles des humains avec le milieu animal permettent de caractériser leurs modes de vie. Les données résultent de l’étude archéozoologique des ossements d’animaux issus de sites paléolithiques d’Ukraine et de Russie. Cette méthode inclut les analyses paléontologiques et écoéthologiques des espèces, celles des agents taphonomiques et palethnographiques. Durant la période considérée, de nouvelles techniques ont été développées témoignant d’activités cynégétiques importantes, d’une variété méconnue de comportements et de spécificités régionales. À ces analyses, a été associée une synthèse critique sur les données fauniques issues des principaux sites archéologiques du Pléniglaciaire supérieur d’Europe orientale, en lien avec les autres facteurs de variabilités : types de campements, fonctions des sites, matières premières utilisées, traditions culturelles. Ces comparaisons régionales et chronologiques permettent de mettre en évidence l’évolution des comportements humains et la place des différentes espèces animales au sein des sociétés.

 

Télécharger invitation, plan et résumés (fre/eng) ci-dessous

 

 

 

 

 

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