Des offres d’emploi CNRS dans le cadre d'un nouveau projet en Arabie Saoudite A noter / Autour de la Préhistoire Barrows of the Yorkshire Wolds: Prehistory, Inspiration and Legacy

Que faire avec la Préhistoire ?
 

Congrès, colloques, réunions

 

20 novembre 2020 - de 9h à 18h15
exclusivement en ligne

 

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Mise à jour le 2020.12.02
Les captations vidéos de la journée sont désormais consultables ici :  https://live.simultane.tv/c2rmf


 

Journée d'étude organisée par le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)  sous la tutelle du ministère de la Culture, le laboratoire - de la Préhistoire à l'actuel : Culture, Environnement, Anthropologie (PACÉA-UMR 5199)  de l'université de Bordeaux, la faculté de Sciences humaines et Arts de l'université de Poitiers, le laboratoire Préhistoire et Technologie (PreTech - UMR 7055) de l'université de Nanterre, le laboratoire  Archéologies et Sciences de l’Antiquité (ArScAn - UMR 7041) ainsi que l'université Paris 1, le musée d'Archéologie nationale et la Fédération de recherche NewAGLAE.

 

Né au milieu du XIXe siècle, le concept de “Préhistoire” est-il aujourd’hui encore doté de quelques pertinences que ce soit ? Certes, comme d’autres découpages conventionnels du temps, son usage est commun. Mais ne relève-t-il pas de ces termes dont les spécialistes ne savent en vérité que faire, ou pis encore de ce que Bachelard, en son temps, nommait un  “obstacle épistémologique”, soit un de ces concepts dont le maintien bloque la progression à venir de la connaissance ?

 

Car de fait, la gêne à propos de ce terme semble aujourd’hui augmenter, et cela est particulièrement sensible partout où l’écriture (les cités, l’État…) sont d’importation très récente. Ce n’est pas seulement que ce terme manque de précision (les vieilles notions de Paléolithique et de Néolithique étant depuis longtemps déjà bien préférables), mais c’est également que son préfixe — des plus “cocasses” pour un tel usage, rappelait déjà Lucien Febvre – nous oblige à nous interroger sur le sens de ce que nous reconnaissons comme de l’histoire.

 

Faut-il en conséquence, afin de repenser la temporalité qu’il induit, reformuler la notion ou bien l’abandonner ? Si on la maintient, où s’arrête ce qu’elle est censée désigner ? Si on l’abandonne, convient-il par exemple de lui préférer la notion de paléohistoire ? Mais alors celle-ci peut-elle se constituer sans reconduire la césure qu’elle entend estomper ? Peut-elle se penser sans invoquer une néohistoire ? Plus radicalement, peut-être, la “préhistoire” (non son objet) n’est-elle pas le nom d’un mythe constitutif de notre modernité? Ou convient-il de repenser encore de façon tout autre la difficulté ?

 

Afin de donner sens à ces problèmes et d’esquisser une réponse à la question décisive de savoir quoi faire avec ce concept, en finir ou non avec lui, cette journée d’étude se propose d’aborder quatre axes majeurs de réflexion : celui des origines et de l’évolution du concept de préhistoire, celui des temporalités et des régimes d’historicité qu’il est censé recouvrir, celui des moyens de mettre en récit les anecdotes tirées de nos analyses au cœur des matériaux et enfin celui des mémoires auxquels ces récits nous renvoient ou à l’inverse auxquels ils omettent de nous ramener.

 

Télécharger le programme ci-dessous

 

 

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