Congrès, colloques, réunions
4-9 juin 2018
Paris
Une session du 18ème congrès UISPP, Paris 2018, proposée par Thibault Lachenal et Olivier Lemercier
Pendant le Néolithique et l'âge du Bronze, certaines périodes connaissent un important nombre de sites domestiques et/ou funéraires dans une région donnée et beaucoup moins à la période suivante. Certaines transitions, d'une période à une autre ou d'une culture à une autre supposées successives sont ainsi marquées par des croissances ou des baisses importantes du nombre de sites. Ces transitions sont le plus souvent interprétées en termes démographiques : crises ou développements, d'emprises ou de déprises sur un territoire etc., et parfois en termes d'organisation de l'habitat (groupé ou dispersé) ou d'exploitation du territoire. Elles sont parfois mises en relation avec des crises climatiques et environnementales ou des évènements d'ordre historiques (mouvements de populations etc.).
Si certaines de ces « transitions démographiques » sont probablement réelles et très intéressantes pour l'histoire des peuplements, il faut alors en préciser les causes, tout en écartant les potentiels biais taphonomiques (conservation différentielle des sites au cours du temps ou en fonction des types d'implantation, etc.) et chronologiques (liés à la chronologie radiocarbone).
Cette session souhaite aborder ces questions sous des angles variés :
- Identifier les supposées « transitions démographiques » dans diverses régions,
- Préciser les changements au niveau du nombre et du type de sites et de l'exploitation des territoires,
- Rechercher les biais potentiels de ces observations (histoire de la recherche, taphonomie, problèmes de chronologie radiocarbone...)
- Rechercher les concomitances entre ces « crises démographiques » et les crises climatiques ou les potentiels mouvements de populations aujourd'hui identifiés par les analyses isotopiques ou génétiques.
Contact
thibault.lachenal@cnrs.fr
olivier.lemercier@univ-montp3.fr